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CHRONOLOGIE
SPACE SHUTTLE

LE SPACE LAUNCH COMPLEX 6 "SLICK SIX"

1985

Le 8 janvier, le DoD annonce que le premier vol depuis Vandenberg 62 A est repoussé d'octobre 1985 à fin janvier 1986. Le second vol est prévu pour septembre suivant. les raisons de ce retard viennent de l' USAF qui accumule les retards dans la construction de la base et le KSC qui accumule des retards dans ses missions avec ses navettes. Ce retard va permettre d'ajouter deux missions supplémentaires à Discovery avant son envoie en Californie en septembre 1985 (au lieu de mai 1985). Dans le même temps, le réservoir externe est prêt à être expédié en Californie, comme certains éléments des boosters SRB. Les segments en fibre composite seront envoyé à partir du 30 mai et le booster au complet sera sur site pour fin juillet.  
Courant de l'année, des problèmes sont soulevés qu' en à la capacité réelle du Shuttle pour des missions vers le nord en orbite polaire. En plus il s' avère que l' Orbiter serait incapable de revenir sur terre en urgence en cas de retour forcé. De nouveaux site d' atterrissage sont alors recherchés. 

Sur le SLC 6, en zone de lancement, les équipes de l'USAF préparent l'assemblage des premiers segments SRB inertes sur le pad de tir. Le 1er février, le réservoir ET 23 est assemblé au stack de propulsion suivit d'Enterprise. Le stack est dévoilé au grand jour le 15 février et le restera deux semaines. Des bourrasques de vents obligent les techniciens à mettre des câbles entre les longerons verticaux de la structure servant à rigidifier les portes de la soute pour éviter qu'elles ne s'ouvrent. Le 18 a lieu une journée portes ouvertes pour le personnel du centre. 

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Enterprise sur le "Colombus" est transporté vers le SLC 6.

VIDEO ASSEMBLAGE SRB
VIDEO ASSEMBLAGE ET
VIDEO ASSEMBLAGE ENTERPRISE

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GALERIE PHOTOS ENTERPRISE SUR LE SLC 6

 

La tour d' accès de l' équipage à l' Orbiter. La particularité du bras d' accès est de ne pas se replier contre la tour mais de se reculer à l' extérieur (vers la gauche sur la photo). Noter les paniers destinés à évacuer l' équipage et le personnel comme au KSC  

       

  Les Hold Down Post maintenant les boosters sur la table (détail à droite).

Essai du système de déluge par eau sur le SLC6

15 février, la NASA et l' Air Force annonce la composition de l' équipage de la première mission lancé du SLC 6 STS 1V/62 A Robert Crippen, Guy Gardner, Dale Gardner, Jerry Ross et Michael Mullane.

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Equipage du premier vol de Vandenberg avec Discovery

Le 8 mars, Enterprise est dématé du réservoir ET 26.

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Le 24 mai, Enterprise revient au centre de Dryden, en Californie. Le réservoir externe n° 23 est prévu pour être utilisé pour le troisième lancement de Vandenberg le vol 72 A. 

Automne, de nouveaux problèmes sont découvert avec une accumulation anormale d'hydrogène gazeux dans les carneaux d'évacuation des gaz des moteurs SSME. Cet hydrogène pouvant exploser au moment de l'allumage des moteurs et remonter vers l'arrière de l'Orbiter risquant de l'endommager. Ce problème est lié à la forme et à la longueur de ses carneaux. Contrairement au pad de tir en Floride, la table de tir est construite à même le sol avec une garde au sol très réduite obligeant les gaz chaud a parcourir un long chemin dans une enceinte fermée avant de sortir à l' air libre sur le coté.   

Le 10 septembre, début de la préparation de Discovery dans l'OPF 2 du KSC avant son envoie en Californie.

Le 3 octobre, la navette Atlantis effectue le premier vol 100% DoD en décollant du KSC. 
Le 15, l'USAF déclare le SLC 6 opérationnel pour les vols STS, le premier lancement étant prévu pour le 20 mars 1986. Mais la découverte de problèmes lors des essais de circuits avec les ergols réels pourrait retarder le lancement. La NASA envisage d'envoyer Discovery à Vandenberg le 8 décembre 1985, pour subir un tir statique le 11 février 1986, dont l' issue déterminera la date du lancement repoussé au plus tôt à juillet.
Le 28, le tir est prévu pour le 20 mars 1986.

Novembre, le lancement STS 1V est repoussé au 15 juillet 1986. 

1986

Janvier, KSC, Discovery est amené dans la baie 2 du VAB pour y être stocké afin que les travaux sur les autres Orbiter puisse se faire sans gêne. Discovery retournera dans l' OPF fin janvier.
Le 28 janvier, la navette Challenger explose 73 secondes après son lancement du Kennedy Space Center, tuant ses sept passagers. Toutes les opérations STS sont gelées. 

Sur la base, les travaux se poursuivent nullement affectés par la tragédie. Les problèmes d'accumulation de l'hydrogène dans les carneaux de gaz sont toujours présents et ils nécessiteraient 8 millions $ en coût supplémentaires pour être résolues. Des solutions sont étudiées avec notamment une série d'allumeurs dans le carneau des SSME. 

18 avril, un lanceur Titan 34D transportant un satellite espion KH 9 est lancé de Vandenberg. Il explose après 15 secondes de vol. C' est le second échec d' un Titan en un an, le précèdent avait explosé détruisant un satellite KH 11 en août 1985. Les USA se retrouvent sans satellite espion, L'USAF confirmant qu'il n'y a sur orbite qu' un seul KH 11 lancé en 1984. L'Orbiter Columbia actuellement dans l' OPF 1 du KSC doit normalement être envoyé prochainement en Californie à la place de Discovery pour valider les installations de lancement, avec assemblage des boosters et réservoir externe, simulation de compte à rebours et tests des moteurs SSME durant 20 secondes (opération FRF) en préparation du premier vol de Discovery. Beaucoup d'experts pensent que ces opérations pourraient aller plus loin avec un lancement réel si la sécurité nationale était en jeu ! Ce vol de 4 jours top secret serait réalisé avec seulement deux astronautes à bord équipés de sièges éjectables pour mettre en orbite un satellite KH 11.

Juin, le rapport de la commission d'enquête sur l'accident de Challenger est remis. Les jours du SLC 6 sont désormais comptés. La production des boosters en composite est arrêtée. Les segments livrés à Vandenberg seront renvoyés chez Thiokol. Quatre réservoirs externes (23, 27, 33 et 34) en stockage sur la base seront renvoyé au KSC pour des lancements.

Le 31 juillet, le secrétaire à l'USAF, Edwards C Alridge annonce son nouveau plan de stratégie de lancement pour les charges du DoD après le drame de Challenger et la perte des lanceurs Titan et Delta. 
L'USAF va devoir dépenser 2,6 milliards de $ pour récupérer tous les vols perdues depuis le début de l'année et construire de nouveaux lanceurs. Ainsi de nombreuses charges seront modifiées pour passer du Shuttle aux lanceurs classiques, un lot de 27 Titan 34 D7, rebaptisé Titan 4, plus 13 Titan 2 (ancien missile) seront commandés. Enfin, un lanceur de nouvelles génération MLV, dérivé de ceux qui existent actuellement, Titan, Atlas et Delta sera mis en développement pour 1989-90. En outre, l'USAF prend la décision d'achever la construction du SLC 6, qui sera prêt mi 1987 après un essai de recette complet avec Columbia, mais de la mettre ensuite en sommeil jusqu'en 1992. Columbia devrait réaliser un tir FRF de ses moteurs SSME à l'automne. L'USAF prévoit de laisser 1200 personnes, au lieu des 1700 sur le site pour le maintenir en état d'ici sa mise en service (qui prendra 18 mois). L'USAF pense économiser 1 milliard de $. Près de trois ans seront nécessaire pour "réveiller" la base avant de procéder à un lancement. De nombreux officiels se demandent si le maintient d'une base aussi complexe vaut véritablement le coup vue les charges utiles à lancer. La commande de nouveaux lanceurs Titan 34D7 et la remise en état du pad SLC 4 détruit en avril permettrait de lancer en orbite polaire des satellites de la classe des KH 12. De plus avant la construction d'un Orbiter de remplacement pour Challenger, les aller-retours entre la Floride et la
Californie feraient perdre presque deux missions par an. 
Ce plan prévoit donc de concentrer les trois Orbiter restants sur la seule base de lancement de Floride pour les tirs en orbite à faible inclinaison, comme pour les tirs polaires. La capacité en Floride est en effet double que celle en Californie avec des rotations plus courtes. Le SLC 6 aura donc coûté 3,3 milliards de $ et ne sera donc pas utilisé pendant 5 ans. L'USAF envisage de développer de nouveaux lanceur et de modifier certaines charges prévue pour le Shuttle pour les lanceurs classiques. 
Au bilan, l'USAF utilisera seulement la moitié des vols Shuttle lors de sa remise en service, puis un tiers pour lancer 21 satellites DoD. En 1992, avec la base de Vandenberg et le nouveau Orbiter, les vols DoD seront de 3 à 5 par an. A l'origine en 1977, le coût du SLC était estimé à 1,17 milliard $. Les coûts de construction ont doublés (251 millions en 1978 et 503 en mai 1986). 2110 modifications ont été réalisées coûtant 73 millions $. 11 millions seront encore nécessaire avant le premier vol, dépassant probablement les 3 milliards $. 

Octobre, les essais avec Columbia sont ajournés et repoussés au moment où la base sera à nouveau opérationnelle. 

Fin 1986, des propositions sont faites pour réaliser la construction de l' OV 105, remplaçant de Challenger, dans l' OMCF de Vandenberg. Comme tout les Orbiter ont été construits à Palmdale, l'OV 105 le sera aussi. L'OMCF pourra servir aussi pour les périodes de maintenance OMPD des Orbiters.

1987

Le 20 février, le SLC 6 est placé en état de veille minimum.

1988

Le 13 mai, le secrétaire d' état Aldridge met en sommeil le SLC 6 et propose l'exploitation du complexe aux autres organisations d'ici le 30 septembre 1989. Les travaux ont été terminés 10 jours avant la date prévue. Le réservoir externe n° 23 utilisé pour les essais de validation en 1984 avec Enterprise est retourné au KSC et servira pour le vol de Atlantis STS 27.

1989

Le 7 août, le DoD annonce qu'il arrête toute coopération avec la NASA qui durait depuis près de 20 ans. L'USAF abandonne aussi le complexe de commande et de contrôle militaire édifié à Colorado Spring pour 500 millions de $. Le centre AFSCS, de Houston au Texas servi par 134 officiers et experts pour le suivit des vols militaires est abandonné, tout comme le centre de préparation des charges utiles militaires à Cap Canaveral. Le centre d'entraînement des équipages militaires de Los Angeles est également fermé. Il avait entraîné en secret 32 astronautes militaires, dont on ne connaît rien de leur identité. L'USAF n'a pour l' instant réalisé que 5 vols militaires STS, un en 1982, 2 en 1985, un en 1988 et un en août dernier. 5 autres vols sont encore prévu d' ici fin 1993. 

Le 20 septembre, le SLC 6 est retiré du service est placé en sommeil. 
Le 26 décembre, le programme STS est terminé à Vandenberg AFB annonce Aldridge. Le SLC 6 a coûté prés de 4 milliards de $ aux contribuables américains. Les opérations STS seront désormais concentrées en Floride au KSC. Le véhicule de transport de l' Orbiter l' OTV (Orbiter Tranporter Vehicle) qui n' a servit que pour les essais avec Enterprise en 1984 est ramené en Floride au KSC pour être utilisé pour les opérations de rollover entre les OPF et le VAB. ll sera utilisé pour STS 33 en octobre. Les plateformes de travail du bâtiment de préparation des Orbiters l' OMCF sont démontées et envoyées au KSC. Elle serviront pour la transformation du bâtiment OMRF en OPF 3 en 1990. 

Les raisons de l'abandon du SLC 6 sont nombreuses et complexes. Les retards et les défauts dans la construction des installations ainsi que les problèmes de la NASA avec le Shuttle ont repoussé l'échéance d'un premier vol jusqu'à l'annuler après l'accident de Challenger.

Le lancement des satellites Key Hole 12 était la principale raison de la mise en service du SLC 6 à Vandenberg. Gravitant sur des orbites polaires rétrogrades, seule la base californienne pouvait lancer de telle charge en toute sécurité. Le congrès approuva en 1975. Bien que la décision est été prise par la NASA et le DoD, seul ce dernier avait la réelle main prise sur la base. Avec le site de Vandenberg, le DoD pouvait lancer à tout moment des charges de 12800 kg dans l'espace, sans préciser si cette capacité serait utilisé entièrement. Selon le DoD, 40% des missions seraient lancer du SLC 6.

En 1978, une polémique naît entre la cours des comptes, le GAO, la NASA et le DoD quand à la possibilité de lancer les KH du KSC. Bien que de nombreux parlementaires aient prouvé que des charges supérieures à 13000 kg pouvaient être lancé du KSC moyennant une adaptation de la trajectoire, les considérations de sécurité étaient autre. L'envol du Shuttle de Floride pour gagner l'orbite polaire l'obligeait à survoler la Caroline du Sud et les "grands lac" zones à forte population. De plus la retombée des boosters se situait dans un cercle autour de Brunswick, en Georgie. Enfin le largage du réservoir après 8 minutes de vol le laissait sur une trajectoire suborbitale passant au dessus du Canada, le pôle Nord, la Russie et la Chine et dans certains cas l'Inde et l'Océan indien. Finalement, lancer le Shuttle du KSC vers l'orbite polaire demandait beaucoup de contraintes que la NASA et le DoD ne voulaient pas suivre, correction de la trajectoire, autorisation des pays survolés, dont l'URSS ce qui excluait tout lancement "en urgence".

Le projet original prévoyait deux pads de tir pour une cadence de tir de 20 par an. En 1981, la décision est prise pour un pad de tir et 10 vols par an. Cela va encore changé avec 4 vols par an à partir de 1987, pour arriver finalement en août 1985à planifier 2 vols par an dès 1988. Malgré tout, le Dod gardait l'espoir de réaliser 4 à 5 vols dans l'année.

De nombreux problèmes ont émaillé la construction du SLC 6. par exemple, Par exemple, le lancement générera quelques 4000 tonnes d'eau toxique, à cause des gaz des boosters, soit 6 fois plus que ce qui était prévu avant le premier vol du Shuttle au KSC en 1981. En mai 1986, quelques 45 millions $ avait déjà été dépensés pour construire une piscine de rétention seulement terminé à 60%. De plus comme au KSC, un système de suppression de bruit aurait été exigé afin de limiter les ondes de choc au décollage.   

Second problème, le vent ! Accéléré par la présence de montagne , il souffle à 100 km-h en rafale l'hivers. Afin de protéger les tuiles thermiques des Orbiters, il a fallu construire un bâtiment fermé le MSAB servant aussi bien pour l'assemblage que pour la protection des Orbiters, coûts 79 millions $.

Mais d'autres problème n'ont jamais pu être résolus: Les conditions climatiques de la Californie n'étant pas celle de la Floride, il en résulte une condensation accrue du réservoir externe une fois remplie en propergols cryogénique bien supérieure qu'en Floride. Plusieurs fois dans l'année, le site est recouvert d'un épais brouillard se présentant soit sous la forme d'un mur sur l'océan épais de plusieurs mètres soit une couverture sur l'ensemble du site. L'expérience au KSC montraient que la TPS des Orbiters était très sensible aux chutes de glaces du réservoir externe pendant l'ascension. et le brouillard Californien n'allait pas arranger les choses. Comme au KSC, un système de dégazage pour l'oxygène à été installé sur la tour ombilicale mais d'autres mesures ont du être prises. Les ingénieurs militaires ont imaginé d'installer deux moteurs d'avions partiellement enterrés à l'est du massif de lancement et de souffler leur air chaud autour du réservoir pendant les opérations de remplissage. coût de l'installation 13 millions $ ! Cependant, de nombreuses craintes sont émises sur la fiabilité du dispositif. Cerise sur le gâteau, les lois en vigueur sur l'usage de ces moteurs en fixe et non sur des avions limitaient le nombre de lancement à 4 par an ! Ce système selon un rapport d' un officier était loin de donner entière satisfaction. 

Le souffle du lancement était aussi un sérieux problème. Le SLC 6 a été conçu au départ pour un lanceur classique et non pas pour un véhicule comme le Shuttle. Le centre de tir est à seulement 365 m du pad et d'autres bâtiment sont relativement proche, d'où la nécessité de prévoir des protections contre le souffle et la chaleur du décollage. Des études ont montré que la surpression au lancement équivalait à 129 000 tonnes de TNT sur le pad. Des précautions ont été prise pour le premier vol, comme remplacer les vitres par du plexiglas et boulonnées les installations sensibles3. Il était prévu pour les prochains vols de transférer une partie du LPS dans la partie nord de la base.

Mais le plus gros problème concernait l'accumulation d'hydrogène gazeux dans les carneaux d'évacuation des gaz brûlés. L'USAF avait décidé de réutiliser les carneaux construits à l'origine pour les Titan 3 MOL. Au KSC, les vapeurs d'hydrogène sortant des moteurs SSME passent à travers la plateforme et sont dispersées par le vent dans la tranchée d'évacuation des flammes. Le carneaux des moteurs SSME du SLC 6 a été conçue pour des moteurs utilisant des ergols classiques qui ne dégagent pas de gaz. Le carneau du SLC 6 est directement sous les moteurs SSME, il descend sur 15 m puis par à angle droit sur le coté. En plus il est entièrement couvert ce qui aggrave le problème d'accumulation de l'hydrogène gazeux. En janvier 1986, ce problème a déjà coûté 8 millions de $. Un premier projet prévoit l'installation de à 54 allumeurs dans le carneau. 6 mois plus tard, 28 solutions sont présentées dont 4 nécessitant de modifier le carneau. En octobre, 2 solutions sont choisit mais le problème reste entier.  

 

En 1983, les médias dont NBC rapportent que 8000 soudures n'ont pas été vérifiées et que l'USAF a caché ce fait. En fait en mai 1983, un sous-traitant de Martin Marietta a commencé les opérations de soudure sur les canalisations du SLC 6 destinées à transporter l'hydrogène et l'oxygène, l'azote et l'hélium et les autres fluides. Pressé par d'autres travaux, Martin ne vérifie pas les soudures aux rayons X et lorsqu'elle le fait, il est trop tard. En mai 1984, Martin et l'Air force se séparent du sous-traitant et vérifiant la qualité des soudures constatent que 700 seront à refaire. En août 1984, l'USAF demande un rapport qui conclut que sur les 6000 anomalies trouvées, seule 60 étaient sérieuses et 14 avaient été corrigés.

D'autres rapports indiquèrent que le câblage des installations électriques du SLC 6 avait été fait à l'envers obligeant certains valves à mal fonctionner pouvant provoquer un accident au lancement. En fait, plusieurs tests de remplissage ont montré que tout marchait correctement.

Un quatrième élément est venu s' ajouter suite à l' accident de Challenger: la nouvelle conception des boosters SRB qui en les rendant plus lourd réduirait la masse de la charge utile emportée.  

 

 

SLC 6, POST SHUTTLE

Photos DoD et William G Hartensteins .